Visite du département d’Oruro, en Bolivie : guide de voyage

Ville d’Oruro, Parc national Samaja, Geysers de Juchusuma, Salar de Coipasa…

 

Région Oruro

Géographie de la région d'Oruro, Bolivie

Le département d’Oruro se situe à l’ouest de la Bolivie, au cœur de l’altiplano central de la cordillère des Andes, avec une altitude moyenne de 3700 m. La ville d’Oruro, à l’est du département, en est la capitale. Il est entouré des départements de La Paz, Potosí et Cochabamba et partage une frontière avec le Chili. Les sols de la région sont riches en minéraux, avec notamment de l’étain, de l’argent, du plomb, ce qui a contribué à son développement économique de la Bolivie. Parmi les nombreuses montagnes d’Oruro, notons le majestueux mont Sajama à 6542 m d’altitude. Outre les Cerros de la cordillère, le département d’Oruro comprend des paysages plus diversifiés, avec notamment le lac Poopó, le lac Uru Uru, le Salar de Copaisa ou encore le parc national Sajama.

 

Ville d’Oruro

Ville de Oruro, Bolivie

Oruro est la capitale du département. Située à une altitude de 3700 m, elle est entourée d’une petite chaîne montagneuse de 10 sommets, le plus haut étant celui de San Pedro (4012 mètres). La ville fut un important centre de cérémonie préhispanique. Aux XIX et XXe siècles, la ville s’est développée essentiellement grâce à l’exploitation minière des gisements de plomb, d’argent et d’étain présents à proximité. Elle conserve encore aujourd’hui des témoignages de cette époque prospère. C’est également le premier centre ferroviaire du pays, point de départ de la voie qui descend vers Uyuni, Tupiza et la frontière argentine. Grâce à son célèbre carnaval, le second plus important d’Amérique latine, la ville est reconnue comme étant la capitale du folklore bolivien. Une multitude de lieux sont à visiter dans la ville, parmi lesquels de nombreux musées : le Museo Patiño Casa de la Cultura, le musée Minéralogique et Géologique, le Museo Sacro Folklorico Arqueológico Santuario del Socavón, notamment.

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Lac Poopó

Lac Poopó, Oruro

Le lac Poopó, dans la province du même nom, est le deuxième plus grand lac bolivien. Situé à 55 km de la ville d’Oruro et à 3686 m d’altitude, il est parfois nommé le nombril du monde. Depuis 2003, le lac est inscrit au registre des sites RAMSAR grâce à la qualité de son écosystème et son rôle dans la préservation de la biodiversité alto andine. Par ailleurs, le lac se déplace suivant le volume d’eau qu’il reçoit durant la saison des pluies ou encore en fonction des apports provenant des fleuves Desaguadero et Márquez. En raison du phénomène d’évaporation le lac pourrait se transformer en un nouveau Salar. Sur le lac, l’île de Panza sur laquelle vivent les Uros permet de pratiquer la pêche dans le plus grand calme. Dans les environs, on observe des terrasses agricoles d’origine précolombienne témoignent de l’ingéniosité des communautés indiennes de l’altiplano andin central.

 

Cratère de Jayu Khota, Jayu Kkota ou Jayukota  (en aymara : Jayu: sel, et Quta: lac)

Crater de Jayu Quta, Bolivie

Au nord-est des Salinas de Garci Mendoza, le cratère de Jayu Quta, d’une profondeur de 20 m. offre un spectacle hors du commun. Une météorite serait à l’origine de la formation de ce cratère, communément appelée Maracanacito par les habitants de la région ou encore le cratère de Miguel y Alex Tejada.

 

Sanctuaire du Señor de Quillacas

Sanctuaire du Señor de Quillacas

Ce Sanctuaire se trouve au sommet du mont du même nom, sur la Ruta Intersalar. Il a été déclaré Patrimoine Culturel Bolivien en 2005. Le temple du sanctuaire est un magnifique bâtiment d’architecture coloniale qui date du XVIIe siècle. Dans ses environs, on observe des témoignages archéologiques tels que des chullpares, des édifices funéraires andins. Des milliers de fidèles viennent vénérer le Milagroso Señor de Quillacas tous les 14 septembre. Quillacas possède également un petit musée régional de pièces archéologiques précolombiennes découvertes dans la région.

 

Curahuara de Carangas

Carahuara de Carangas, Oruro

Les abords du parc national Sajama comptent plusieurs églises coloniales parmi les plus anciennes du pays (XVIe siècle). 80 km avant l’entrée du parc, sur la route Patacamaya-Chili, le petit village de Curahuara de Carangas vaut amplement le détour. Son église est ornée de magnifiques fresques indiennes. Baptisée Chapelle Sixtine de l’Altiplano, elle a été déclarée Monument National. Construite en 1608, c’est l’une des plus anciennes d’Amérique du Sud. L’église compte de très belles peintures murales représentant des scènes de la bible, telles que le jugement final, la cène ou encore le Jardin d’Eden. Elle abrite également Santiago de Curahuara de Carangas, patron du village.

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Parc national Sajama

Parc national Sajama

Le parc national Sajama se situe à l’extrême nord-ouest du département, à proximité de la frontière chilienne. Créé en 1945, il est le premier parc national fondé en Bolivie afin de protéger les écosystèmes alto andins. Le massif qui compose le parc Sajama est formé d’un vaste plateau entouré de volcans, parmi lesquels se trouvent le Nevado Sajama, le sommet le plus haut de Bolivie avec 6542 m, les Payachatas (les pics jumeaux) et le Parinacota, à 6300 m d’altitude. Le parc abrite également la Laguna Huayñakota ainsi qu’une chaine de geysers. Il est par ailleurs parsemé de bosquets de queñua, l’arbre le plus haut au monde, ainsi que de bofedales, ces zones humides typiquement andines qui abritent une faune locale composée notamment de lamas, alpacas, pumas ou suris. L’objectif du parc est aussi de conserver d’importants sites archéologiques et historiques de grande valeur culturelle et patrimoniale. On trouve par exemple des chullpares, des édifications funéraires préhispaniques peintes, ou encore l’église de Sajama qui est selon toute vraisemblance construite à l’emplacement d’un ancien temple préhispanique.

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Geysers de Juchusuma

Geysers de Juchusuma, Parc Sajama

La chaine des geysers de Juchusuma se trouve dans le parc national Sajama. On peut assister à l’émanation en surface d’eaux chaudes en ébullition et profiter de la présence d’eaux thermales, fruits de l’activité volcanique des sous-sols de la région. En chemin, on croise une estancia où paissent de nombreux lamas et alpacas.

 

Poste frontière de Tambo Quemado – Jonction avec Putre et Arica au Chili

Frontière Tambo Quemado Chungara, Bolivie Chili
Tambo Quemado se trouve à 4680 m d’altitude. Aussi connu sous le nom de Paso Chungara, c’est le passage frontalier le plus fréquenté entre le Chili et la Bolivie. Il se situe sur une route longue de 500 km qui relie la ville de La Paz et la ville d’Arica, la capitale de la région la plus septentrionale du Chili.

 

Salar de Coipasa

Salar de Coipasa

Le Salar de Copaisa est le second Salar bolivien le plus étendu, après celui d’Uyuni. Situé à 225 km d’Oruro, sa superficie est de 2218 km². De composition géologique similaire à celui d’Uyuni, le Salar de Copaisa se différencie par la présence d’un lac intérieur. Tous deux proviennent de la structure de l’ancienne mer intérieure Minchín, qui comprenait également le lac Titicaca. À 3680 m d’altitude, il est entouré de monts sur lesquels prospèrent d’imposants cactus. Le Salar de Coipasa, aussi appelée El Espejo del Cielo (le miroir du ciel) fait partir de la Route Touristique Intersalar ou Ruta Intervolcanica.

 

Village de Chipaya

Village de Chipaya, case putucu
Situées à proximité du salar de Coipasa, au bord du río Lauca, les cases rondes de Chipaya sont regroupées en villages et ponctuent le paysage sur les terres historiques de la communauté Uru-Chipaya. Communément appelées putucu, elles possèdent une forme simple de cône ou de rectangle et sont faites en tepes, des briques crues de terre mélangée à de la paille. Le toit de chaume est, quant à lui, maintenu par des banches d’arbustes entrelacées avec des bandelettes de cuir.

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Volcan Tata Sabaya

Cerro Cabaraya

Ce volcan culmine à 5430 m juste en bordure nord du salar de Coipasa. Mais, il est dominé par son voisin chilien l’Isluga, 5550 m, et surtout par le Nevado Cabaray, 5869 m, situé sur la frontière avec le Chili, côté Bolivie.

 

Les chullpares de la région d’Oruro

Chullpares de Tutacachi

Aussi appelés ayllus, ces édifices mortuaires construits en pierre sont caractéristiques de la région d’Oruro. Les défunts embaumés y sont placés avec leurs plus beaux vêtements et de la nourriture pour les aider dans leur passage dans l’au-delà. Pour en savoir plus, consultez notre guide sur les chullpares de Bolivie.

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Village de Sabaya

Sabaya, département d'Oruro

Tout près de la frontière chilienne, à plus de 200 km au sud-ouest de la ville d’Oruro, se trouve Sabaya. Le village bénéficie d’une vue privilégiée sur du Tata Sabaya et se trouve à proximité du deuxième plus grand salar de Bolivie, le Salar de Coipasa. Perchée à 3698 mètres d’altitude, la municipalité se compose d’une vingtaine de communautés rurales, qui vivent essentiellement de l’exploitation du sel et de l’élevage de camélidés. Non loin de la place principale du village se trouve l’église baroque métisse de Sabaya, construite durant le XVIIe siècle et déclarée Patrimoine culturel bolivien. L’une des principales attractions reste les Ayllus de Sabaya, chullpares des communautés ayant vécu en ces lieux durant l’époque précolombienne.

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Poste frontière de Pisiga Bolivar – Jonction avec Colchane et Iquique au Chili

Frontière Colchane Pisiga Bolivar, Bolivie Chili

Pisiga, village situé à 228 km de la ville d’Oruro, se trouve à quelques m du passage frontalier entre la Bolivie et le Chili, appelée Hito Pietro XXXI. Le village est dominé par le volcan de Tata Sabaya. Cette zone frontalière du département d’Oruro compte diverses attractions touristiques. Parmi celles-ci on trouve les Chullpares de Pisiga-Bolivar, déclarés Patrimoine Historique et Culturel de la Bolivie depuis 2005 ou non loin de là hameau de Cosinquira, où l’on peut apprécier une nécropole et plusieurs momies.

 

Salinas de Garci Mendoza – Jonction avec le salar d’Uyuni

Salinas de Garci Mendoza

Salinas de Garci Mendoza est la capitale de la province de Ladislao Cabrera, dans le département d’Oruro. Le village se trouve à 279 km de La Paz et constitue une porte d’entrée vers le Salar d’Uyuni. Il se dresse à 3732 m d’altitude, au pied du volcan Tunupa et dans un décor naturel à couper le souffle. Il porte par ailleurs le titre de capitale du quinoa car la culture y est intensive dans la région. Sur la place principale du village se trouve une église à l’architecture de style baroque, datant du XVIIe siècle. Sa composition architecturale traduit un mélange entre la structure initiale et les modifications apportées par les colons, tandis que le mur l’entourant est composé de belles arcades en ogives. Enfin, le village est aussi le passage obligé pour aller visiter le site archéologique Alcaya.

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