Voyage en Bolivie en août

La Bolivie est la destination hors des sentiers battus par excellence en Amérique Latine. Loin des océans, ce pays a su conserver vivantes des traditions millénaires. Un parfum d’authenticité qui séduit à coup sûr le voyageur… Il est essentiel de bien choisir le mois de votre voyage pour en profiter au maximum. Les conseils de notre équipe.

En Bolivie, les saisons sont inversées par rapport à l’Europe et au Canada. Le mois d’août correspond donc à l’hiver austral, caractérisé par les températures fraîches et l’absence de pluie. C’est un des meilleurs moments pour profiter de la Bolivie. Il est important de partir avec lunette de soleil, crème protectrice et un couvre chef, mais aussi avec des vêtement chauds, tel que veste polaire, anorak, bonnet et gans de laine… Il peut en effet faire très froid sur les plateaux et dans tous les lieux en altitude.

En Amazonie, en revanche, la température reste plus clémente ou même élevée tout au long de l’année. Août est un mois très agréable pour visiter les églises jésuites boliviennes, les seules d’Amérique du Sud qui n’ont pas été détruites depuis le XVI et XVIIe siècle. Dans les basses terres, vous pouvez aussi choisir de séjourner à Chalalan dans le parc Madidi pour y observer sa faune extraordinaire.

Août est une très bonne période pour visiter aussi les hautes terres de Bolivie. C’est le moment de profiter, par exemple, d’un grand circuit de découverte des trois zones extraordinaires de l’Altiplano andin : le Noroeste argentin, l’Atacama chilien et le Lipez bolivien. Ce parcours peut être aussi imaginé en boucle avec un retour en Argentine. Nos conseillers voyage adaptent le parcours à vos souhaits.

Pour ceux qui ne veulent visiter que la Bolivie, l’arrivée directe n’est pas aisée en raison de l’altitude de l’aéroport El Alto à La Paz (4061 m), si bien que peu de compagnies aériennes le desserve. La solution se trouve plutôt avec une arrivée à Santa Cruz de La Sierra (400 m), d’autant plus qu’il faudra s’acclimater à l’altitude avant de séjourner dans l’Altiplano. La ville de Sucre (2810 m dans le centre historique) ou la ville de Cochabamba (2574 m) sont de bons endroits pour faire des globules rouges porteurs d’oxygène. Un parcours dans la province du Lipez ou dans le parc Torotoro ou encore dans le parc Sajama passera en effet à de hautes altitudes, soit entre 3700 m et 5000 m, avec parfois des nuits à 4500 m ! Il n’y a pas de basses vallées où ils soit possible de se réfugier en cas de mal des montagnes. Pour cette raison, il est impératif de bien penser à la cohérence de son circuit de voyage.

Le 6 août, la fête nationale de Bolivie commémore son indépendance obtenue en 1825. Toutes les maisons se couvrent de drapeaux boliviens. On peut observer de nombreux défilés sur l’hymne national, que ce soit dans écoles, devant les mairies, avec les corporations syndicales ou les centres culturels. Le point commun dans tout le pays est l’abondance de pétards.

Le 7 août, la Vierge de Copacabana est particulièrement vénérée dans tout l’Altiplano. Un pèlerinage rassemble les fidèles dans la ville de Copacabana sur les bords du lac Titicaca. C’est l’occasion de demander au prêtre de bénir sa voiture ou son bateau au préalable ornés somptueusement. Chacun y va ensuite de ses offrandes, avant un grand repas convivial. Si vous choisissez de faire correspondre votre séjour à Copacabana avec cette fête, n’hésitez pas à y passer au minimum 3 voir 4 nuits tant cette zone est intéressante, entre la péninsule de Copacabana, l’île du Soleil et l’île de la Lune. Certains voyageurs rentrent d’ailleurs en Bolivie via la frontière de Kasani à 9 kilomètres de Copabana. Ils effectuent ensuite une traversée de tout l’Altiplano bolivien jusqu’à San Pedro de Atacama, au Chili.