Faune aviaire des Andes

Toutes les espèces d’oiseaux vivant dans l’Altiplano bolivien et au coeur de la Cordillère des Andes.

 

Condor des Andes (Vultur gryphus)

Condor des Andes

C’est le plus grand rapace du monde, avec une envergure qui atteint les 3,20 m et un poids de 11 kg en moyenne pour le mâle et 7,5 kg pour la femelle – fait inhabituel puisque chez les rapaces c’est la femelle qui est toujours plus grosse que le mâle. À leur naissance, les oisillons pèsent déjà 180 g. Autre différence notable entre les deux genres, la crête du mâle qui retombe sur l’avant du bec. Mais malgré son apparence imposante, c’est un oiseau pacifique. De la famille des vautours, il se nourrit de charognes, pourtant lorsque la pénurie se fait sentir il peut s’attaquer à de jeunes animaux, malades ou blessés, à des rongeurs, voire jeûner jusqu’à deux semaines d’affilée. À l’égal des autres rapaces, il a une vue extrêmement aiguisée puisque son système oculaire joue le rôle d’un téléobjectif. Excellent voilier, il peut planer pendant des heures dans les courants ascendants. Les grandes taches blanches, sur ses ailes, ont un rôle important pour avertir les autres condors: quand une charogne est localisée, il commence à descendre et est, grâce à elles, facilement repéré. Le festin pourra ainsi être collectif. Si les conditions météorologiques ne lui sont pas favorables il reste posé au sol, en compagnie de ses congénères, en groupes qui peuvent compter jusqu’à 25 oiseaux. Au moment de la nidification, les oiseaux se séparent en couples, unis pour la vie. En captivité, certains condors ont vécu jusqu’à soixante ans.

 

Flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis)

Flamant du Chili
Proche du flamant rose avec lequel on le confond parfois, ce grand oiseau d’un mètre de long, aux longues pattes et au long cou, vit dans les lagunes d’altitude. Il fouille l’eau vaseuse avec son bec courbé presque à angle droit et la filtre avec sa langue pour se nourrir des petits vers, mollusques et crustacés – notamment l’Artemia salina qui lui donne sa teinte rosâtre. Lorsque l’hiver arrive, il quitte ses solitudes glacées pour gagner un climat plus clément sur la côte argentine. Il vit en grandes colonies pouvant atteindre plusieurs milliers d’individus, y compris lorsqu’il niche, même s’il est monogame. Les deux parents construisent en bordure de lagune un monticule de boue qu’il ramasse avec leur bec et lisse avec leurs pieds, l’entoure d’un petit fossé, et y dépose deux fois par an un œuf unique. Le poussin éclot après un mois d’incubation. Il se différencie des deux autres espèces de flamants (flamant de James et flamant des Andes) par la base de son bec, d’un blanc légèrement rosé, et son œil jaune pâle.

 

Flamant de James (Phoenicoparrus jamesi)

Flamant de James
Le flamant de James (du nom de son découvreur, Henry Berkeley James) est le plus rare et le plus petit des trois espèces de flamants que l’on trouve en Amérique du Sud. Il est facilement identifiable aux stries écarlates autour de son cou, aux délicates et longues plumes rouges qui s’étalent sur le bas de son dos, à ses pattes rouge vif et à son bec, jaune à la base avec une pointe noire moins importante que chez le flamant du Chili et le flamant des Andes. Leurs mœurs sont identiques et il est donc également présent sur l’Altiplano bolivien.

 

Flamant des Andes (Phoenicoparrus andinus)

Flamant des Andes
Relativement rare, lui aussi, comparé au flamant du Chili (il compte 100 000 individus contre 50 000 pour le flamant de James et 500 000 pour celui du Chili), c’est le plus grand des trois, avec 1,10 à 1,20 m de longueur. Il se distingue par l’absence du quatrième doigt, des pieds et des pattes jaunes aux genoux rouges et une petite tache rouge foncé près de l’œil et entre les narines. Son bec est jaune d’or à la base et la pointe noire est plus importante que chez le flamant de James. Ses mœurs sont semblables à celles des deux autres espèces et il cohabite avec elles sur l’Altiplano chilien et bolivien.
Illustration Flamants

 

Geai indigo (Cyanolyca viridicyanus)

Geai indigo, Chara andina, Cyanolyca viridicyanus

Il s’agit d’un passereau typique des forêts andines de Bolivie et du Pérou. Cet oiseau donc le corps est bleu porte un masque noir surmonté d’une tâche blanche. Il a également un collier blanc très distinctif. Ses pattes, son bec et ses yeux sont noir. Son alimentation est peu connue, il semble cependant qu’il consomme des chenilles.

 

Ouette des Andes (Chloephaga melanoptera)

Ouette des Andes, Guayata, Chloephaga melanoptera

L’ouette des Andes vit près des lacs, lagunes, marais et zones humides. Elle mesure entre 73 et 82 cm de long pour un poids de 2.7 à 3.6 kg. Son plumage est blanc avec une tâche marronne sur la poitrine et les extrémités des ailes ainsi que la croupe noire. Le bec est rose et court, les pattes sont rouges. Entre novembre et janvier, les individus nidifient dans les Andes à plus de 3000 m d’altitude. La ponte comprend de 8 à 10 œufs. Ils s’alimentent principalement d’herbes, de joncs et de plantes aquatiques.

 

Buse aguia (Geranoaetus melanoleucus)

Buse aguia
Endémique d’Amérique du Sud, la Buse aguia se retrouve dans les montagnes rocheuses, les forêts sèches et les paysages semi-désertiques. Elle est l’une des plus grandes de son espèce et aussi la plus commune. L’ensemble du plumage de la buse aguiaest gris argenté, et son ventre comme ses cuisses blanches sont à la fois blanches et striés de gris Son bec est bordé d’une couronne jaune vif, tout comme ses pattes. Les juvéniles sont très différents et obtiennent leur plumage d’adulte au bout de 4 ans. Solitaire ou en couple, cette buse peut parfois se rassembler en petits groupes. Son alimentation est variée : petits mammifères, oiseaux blessés, serpents, insectes. La saison de la nidification change considérablement en fonction des pays.

 

Sicale à tête jaune (Sicalis luteocephala)

Sicale à tête jaune, Chirigüe con corona gris, Sicalis luteocephala

Ce passereau au plumage gris clair et jaune poussin vit dans les maquis, les plateaux et zones désertiques des hautes altitudes de l’Argentine et de la Bolivie, entre 2800 et 3500 mètres d’altitude. Cette espèce est granivore, et tend à se nourrir près des zones rocailleuses et des cultures.

 

Thinocore d’Orbigny (Thinocorus Orbignyianus)

Thinocore d’Orbigny
Le Thinocore d’Orbigny vit dans les hauteurs de la puna, mais aussi en Terre de Feu et quelques régions côtières isolées. Il aime l’altitude et les habitats humides. L’espèce doit son nom au naturaliste français Alcides Dessalines d’Orbigny. Son plumage est orné de jolies vermicules chamois, brunes ou cannelles au niveau de ses parties supérieures. Son bas-ventre est quant à lui blanc. Enfin, sa tête, le son cou et sa poitrine sont gris teinté de bleu. Il se régale d’herbe, de bourgeons et de succulentes, qu’il coupe à l’aide de son bec pointu. Vaillant, des parades aériennes peuvent avoir lieux chez les mâles dans le but de protéger leur territoire.

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