Jaime Sáenz

Jaime Sáenz fut l’un des écrivains boliviens les plus prolifiques ; son œuvre influence encore aujourd’hui la vie culturelle du pays.

Jaime Sáenz, ecrivain bolivien
Jaime Sáenz, journaliste, romancier, poète et enseignant bolivien, est aujourd’hui connu comme l’un des auteurs les plus importants de la littérature bolivienne, avec une œuvre qui a influencé le paysage culturel bolivien du siècle dernier. La ville de La Paz fut son espace de vie permanent et l’arrière-plan de son travail. Son style narratif s’apparente au réalisme magique, dont le Colombien et prix Nobel Gabriel García Márquez est le plus fameux représentant.

En 1938, Sáenz se rend en Allemagne : ce séjour influencera sa personnalité littéraire – il lira les philosophes allemands Heidegger, Schopenhauer ou encore Hegel et des écrivains comme Franz Kafka ou Thomas Mann –, et son goût pour la musique, notamment wagnérienne. En 1941, il commence à travailler au ministère de la Défense puis au ministère des Finances, avant de rejoindre les services secrets de l’ambassade américaine jusqu’en 1954. Cette même année sort le premier numéro de sa revue Cornemusa. Il publiera ensuite plusieurs ouvrages tels que El Escalpelo (1955), Muerte por el tacto (1957), Aniversario de una visión (1960), Visitante profundo (1964). En 1970, autre reconnaissance : il obtient la chaire de littérature bolivienne à l’Universidad Mayor de San Andres de La Paz, suite à un sujet d’étude sur Alcides Arguedas Díaz. Souffrant d’alcoolisme, ce thème est amplement exploré dans deux de ses œuvres ; le poème La Noche (1984) et le roman Felipe Delgado (1979).

Les soirées nocturnes de Jaime Sáenz
furent durant des années et jusqu’à sa mort un espace d’échanges culturels intenses. Les fameux ateliers Krupp, son lieu de vie où il recevait ses visiteurs, se convertirent en une institution où l’édition de revues littéraires, le jeu de dés, la lecture de poèmes et les discussions littéraires devinrent quotidiens. Essentielle pour comprendre cet artiste bolivien, la fascination pour la mort relevait pour lui de l’expérience. Comme il le relate dans son autobiographie, La Piedra imán (1989), visiter les morgues pour contempler les morts fut l’une des expériences extravagantes de sa jeunesse. Il faut deviner dans cette obsession un désir pour comprendre la vie et la mort comme une unité qu’il appelait la vie véritable.

Une majorité d’artistes boliviens contemporains, qu’ils soient issus de la littérature, de la musique ou de la peinture, ont été influencés par l’œuvre de Sáenz. Son importance se fait sentir encore aujourd’hui, auprès des nouvelles générations de cinéastes boliviens.

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